Le Dauphiné Libéré – Article sur l’Institut de l’Engagement – 6 Juillet 2016

Posté le 12 Juillet 2016 par Bruno SROCZYNSKI.

Suite à l’Université d’été de l’Engagement, Le Dauphiné Libéré a consacré à l’Institut de l’Engagement et à ses lauréats un papier, dans son édition du 6 juillet !
A lire ci-dessous : Article

Article Dauphiné Libéré 6 juillet

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Ces lauréats de l’institut de l’engagement qui courent vers leur avenir
Ils viennent de France, des Dom-Tom ou d’ailleurs, ont entre 16 et 29 ans, bac -5 pour les uns, +5 pour les autres, mais tous ont un point commun : ils ont effectué un service civique avant d’être retenus parmi les lauréats de l’institut de l’engagement (lire L’Info en +). «Certains disent qu’on perd un an, note Maëlys, de Saint-Egrève. Alors que pas du tout, on apprend autre chose durant notre service civique, chacun y puise des apports différents ».

Leurs parcours ont parfois emprunté des chemins de traverse mais tous poursuivent aujourd’hui un but. Vianney raconte : « A l’institut, nous pouvons exposer nos projets, ils nous poussent à y croire et on ne nous prend pas pour des hurluberlus. C’est l’humain qui prime. Le service civique et l’institut me redonnent doublement confiance alors qu’auparavant, j’avais des allocations de 3,45 € par jour, autant dire rien ».

« On est conscients de la merde dans laquelle on est, mais on a du pouvoir »
Leurs études, ils les ont parfois poussées loin, « mais on se rend compte que les voies type licence ou Masters ne mènent nulle part, insiste Maureen. On est conscient de la merde dans laquelle on est, économiquement, socialement, mais on sait aussi qu’on a du pouvoir. Pour autant, si j’avais eu un contrat après mes études, je ne serais pas venue. Pour moi, le service civique c’était comme un stage, l’Institut, lui, est un vrai plus. » Le Réunionnais Clément a quitté une île « où 50 % des jeunes sont au chômage, le service civique était une chance que je vais conseiller à mes potes qui sont dans la galère ».

Motivés (toujours), indignés (souvent), Isaline, Hugo et les autres lauréats 2016 posent leur regard critique sur la société dont le système général ne leur plaît que modérément. Mais dans leurs yeux et leurs bagages, ils ont cet atout que l’Institut a repéré : l’énergie de la jeunesse qui aspire au changement.

L’institut en bref : L’Institut de l’engagement retient chaque année 500 lauréats repérés pour leur potentiel, quel que soit leur niveau de diplôme, leur origine sociale ou géographique. Il leur permet de reprendre une formation, de trouver un emploi ou de créer leur activité. Ces 500 jeunes sont réunis en séminaire à Autrans jusqu’à jeudi à l’Escandille.300 entreprises, associations, institutions et établissements de formation sont partenaires.

La Bordelaise Eurydice, 24 ans, a effectué son service civique dans la communication, « ça m’a fait mûrir et permis de m’engager dans des causes qui me sont chères comme le développement durable. J’ai pu aussi peaufiner mon projet professionnel. Je vais reprendre mes études à la rentrée après avoir rencontré à Autrans des gens que je n’aurais jamais croisés sans l’institut de l’engagement.

Le Togolais Valentin, 25 ans, a effectué son service civique dans le soutien scolaire avant de postuler à l’université. « J’ai fait trois ans de médecine au Togo mais il n’y a pas d’équivalence. Je reprends donc à zéro à la rentrée. Ma motivation, c’est de pouvoir venir en aide à toute personne. Et l’institut de l’engagement m’aide pour accumuler le plus de chances. Les obstacles ? On en a toujours mais il faut le courage de les affronter et le courage, je l’ai.

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